CAP À GAUCHE
Jehanne près des arcades de la rue de Rivoli,
à deux pas de l’Hôtel Meurice, haut lieu de l’indépendance de la France !
(trucage © Apoblogue 2006)
Jehanne, porte-drapeau « Vous ne m’aurez pas crue, vous m’aurez cuite »… Les dernières paroles de Jehanne sur son bûcher expriment bien son amertume. Las, de vils cauchons et autant de vautours continuent de la trahir post mortem, et ses cendres se retournent encore dans leur urne. PARTI DÉMOCRATE.
des haines recuites.
Inaugurant son cycle « recentrage, toute », l’Apoblogue a décidé ce 18 janvier d’épingler les profanateurs de cinérariums. Mais qu’est-il donc arrivé à Baby Jehanne ? (What Ever Happened LOL)
Héroïne de l’indépendance de la France contre l’envahisseur, Jehanne, depuis longtemps déjà, n’est pucelle que nous croyions. Celle qui a bouté l’Anglois a été prise par derrière par ceux qui ont sucé les Boches.
Ça sent le soufre ! Ce personnage historique a été plus revisité que Vercingétorix lui-même tout au long des deux derniers siècles, et la deuxième cuisson de Jehanne n’a pas donné le vase de Sèvres si réussi qu’on était en droit d’attendre de potiers experts en hauts-fourneaux… On a eu à la place une porcelaine de Saxe en forme de walkyrie.
Chaque année, une plèbe métissée (au plan idéologique bien sûr) s’en va fleurir la statue kitsch du Second Empire : Ultimes antidreyfusards, derniers Mohicans de l’AF, néopaïens ayant de la sainteté de la Pucelle une idée cavalière (voir photo), nostalgiques du képi sénile à la moustache enneigée que chanta Guidoni…
Tiens à propos de Guidoni ma Kitty, le joli drapeau que brandit notre Pucelle s’appelle en vexillologie un « guidon ». Cela permet de guider les troupes… Je t’épargne la traduction de guide en allemand, roumain ou italien. La statue qui illustre notre propos recentré a été redorée en 1989 pour le bicentenaire de je ne sais plus quoi, et heureusement car en-dessous le bronze virait au vert-de-gris !
POUR UN GAUSCISME PRAGMATIQUE
& UN FASCISME À VISAGE HUMAIN !