MY LIFE, PART II
Oskar von Wüttemberg-Kurland
surpris par une weshtacam furtive...
+ TRANSITION +
On vient d'annoncer la mort de Raymond Devos. Le dernier grand qui aura pu nous faire rire avec de grands textes. Un poète, un clown époustouflant au sens le plus noble du mot clown, qui avec sa trompette faisait des "si" trop pressés pleinement maîtrisés, et qui aura été le dernier grand surréaliste subsistant. Maintenant, il nous reste Bigard, Roumanoff, sans parler des minorités visibles avec encore moins de talent (si, c'est possible) qu'on lance par humanisme citoyen sur Canal. On va pouvoir continuer à rire en se châtouillant les aisselles. Préparons les déodorants, car l'été s'annonce chaud.
Hier, revu sur 3SAT le Caravaggio de Derek Jarman que j'avais découvert au Ciné Beaubourg quand je lisais sa terrible autobiographie, "At Your Own Risk". Le kitsch pédé est mort, lui aussi, enfin ce kitsch-là en tous les cas, avec les premières victimes du sida.